Encore des enfants ,des bouilles de mômes dont le regard est souvent déjà grave et profond.
On ne voit jamais une jeune femme sans son petit baluchon d'enfant dans le dos , dans les foyers les plus défavorisés où misère et prostitution se conjuguent,certaines ont à peine 13 ans …
Nous avons discuté avec beaucoup d'ONG qui œuvrent dans les quartiers où les « passes » sont la solution « familiale »fréquente pour quelques aryaris...
Dans les campagnes très peu d'enfants sont scolarisés (60 000 aryaris par mois en primaire ) ,ils sont alors gardiens de zébus ,vendeurs de fruits ou casseurs de pierres et travaillent souvent avec leurs parents.
Mattéo et Lou-Hang ont symapthisé avec Jalson ,vendeurs de bananes et de goyaves tout près de la réserve Peyrièras où nous avons passé quelques jours. Tôt dans la rue le matin , il aidait sa mère à vendre les fruits. Nous lui achetions sa corbeille toute entière et son sourire en disait long ! Nous l 'avons invité à manger un soir . Matteo et Lou-Hang lui ont commandé des frites et des pâtes ,qui changeaient certainement du morceau de manioc habituel.
En partant ,nous avions les larmes aux yeux...
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